La police démantèle 4 casinos clandestins à Tokyo

Des casinos clandestins à TokyoEn ce moment, les casinos en ligne ou hors ligne sont encore interdits sur le territoire du Japon. Il y a bien une loi qui a été votée pour que des établissements terrestres de jeux d’argent ouvrent leurs protes dans le pays mais les licences sont encore loin d’avoir été délivrées. Ainsi, les policiers veillent à faire respecter l’interdiction.

Nous en avons eu dernièrement une belle confirmation. En effet, le vendredi 13 mars dernier, la police métropolitaine de Tokyo a annoncé qu’elle venait d’arrêter plusieurs personnes pour avoir exploité ou fréquenté des casinos clandestins.

Au cours de cette interpellation, la police a arrêté en tout l’opérateur et 19 de ses employés ainsi que 11 clients qui se trouvaient à ce moment là sur les lieux. Parmi cette trentaine d’individus, il y a aussi bien des hommes que des femmes âgés de 20 à 60 ans de nationalité japonaise mais aussi philippine et chinoise.

2,8 millions d’euros trouvés sur les lieux

Dans cette affaire, le suspect principal est bien évidemment l’opérateur de ces fameux casinos clandestins. Âgé de 46 ans, il employait au moins 19 hommes pour faire marcher ses quatre établissements. Ceux-ci accueillaient au moment des faits 11 joueurs, aussi bien des hommes que des femmes. Ces derniers sont accusés d’avoir misé de l’argent sur des machines à sous ou sur du baccarat.

Pendant ces différentes décentes de la police métropolitaine de Tokyo, à peu près 330 millions de yens en espèces ont été réquisitionnés, ce qui correspond à environ 2,8 millions d’euros. Une enquête est actuellement en cours pour tenter de déterminer combien d’argent ces différents tripots clandestins ont bien pu dégager au total.

Des établissements dotés d’ordinateurs pour jouer en ligne

Les fameux casinos se situaient dans le district de Kabukicho, dans le district de Shinjuku, dans le district de Roppongi et dans le district de Shibuya.

Assez originaux, ils ne proposaient pas la moindre machine à sous ni la plus petite table de jeu. Pourtant, il faut bien reconnaître qu’ils étaient très bien équipées pour se divertir un maximum en misant son argent. En effet, sur les lieux, on trouvait plusieurs ordinateurs qui permettaient de jouer sur des casinos en ligne. Selon la police métropolitaine de Tokyo, il y avait entre 12 et 19 ordinateurs disponibles.

Accessibles 24 sur 24 et 7j sur 7, ces établissements clandestins étaient réservés à ses membres. Pour pouvoir y accéder, ce n’était pas particulièrement simple. En effet, il fallait tout d’abord passer devant une caméra de sécurité qui permettait de se faire identifier. Ensuite, on devait répondre à une série de questions.

La plupart des suspects passent aux aveux

Selon la police métropolitaine de Tokyo, la majorité des personnes suspectées dans cette affaire ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Néanmoins, certains ne semblent pas prêt à reconnaître leur responsabilité. En effet, deux personnes qui sont suspectées de diriger chacun l’un des 4 casinos clandestins nient encore toute implication dans cette histoire. Comment celle-ci se finira-t-elle ? Seul l’avenir nous le dira. Un peu de patience donc…