JKO Play se retire dans la course au rachat de PlaytechEn ce moment, le logiciel Playtech est sous les feux des projecteurs. En effet, depuis que le groupe Aristocrat a annoncé vouloir le racheter en octobre dernier pour la modique somme de 2,9 milliards de dollars, plusieurs autres acteurs se sont également montrés intéressés.

Pourtant, le consortium JKO Play vient juste d’annoncer qu’il ne fera finalement pas d’offre.

De plus, on peut même craindre que les actionnaires de Playtech refusent en fait la proposition d’Aristocrat.

Un retrait à cause d’un groupe d’investisseurs asiatiques

JKO Play a été créé, il y a peu, par l’ancien propriétaire d’une écurie de Formule 1 Eddie Jordan et par un ancien cadre de Scientific Games Keith O’Laughlin. Depuis quelques temps, il se montre très intéressé par l’achat de Playtech.

Ainsi, ce dernier a décidé de reporter la réunion des actionnaires qui devait permettre la validation de la proposition d’acquisition d’Aristocrat pour lui permettre de faire une offre.

Finalement, on a appris le vendredi 21 janvier dernier que le consortium JKO Play a décidé de ne pas faire d’offre, alors qu’il envisageait à l’origine de proposer 3 milliards de dollars. En effet, il craint qu’un groupe d’investisseurs asiatiques qui a une part importante chez Playtech ne s’oppose à son rachat.

Pour l’instant, ces fameux actionnaires contrôlent pas moins de 27% du capital de Playtech. Cela leur donne donc une influence considérable sur les décisions en matière de fusion et d’acquisition.

JKO Play va donc continuer à évaluer un certain nombre d’opportunités dans les secteurs des jeux en ligne. Comme le stipule la loi britannique, le consortium ne peut plus faire d’offre pour racheter Playtech avant une durée de 6 mois minimum.

Un vote des actionnaires encore incertain

Ainsi, les actionnaires vont se réunir le 2 février prochain pour valider l’offre de 2,9 milliards de dollars officialisé en octobre dernier par le fabriquant de machines à sous Aristocrat. Le conseil d’administration de Playtech recommande chaudement aux investisseurs d’accepter cette proposition. Seulement voilà, il n’est pas sûr qu’elle le soit au final.

En effet, le groupe d’investisseurs asiatiques évoqués dans les lignes précédentes pourrait fort bien complexifier cette procédure. Il a acheté des actions de Playtech, il y a peu, lorsque leur prix était même supérieur à ce que propose Aristocrat.

Comme ils ont accumulé une participation importante dans Playtech, il est donc très difficile pour l’instant de savoir comment le vote du 2 février prochain va se dérouler.

Aucun commentaire de la part d’Aristocrat

En ce moment, le groupe Arisocrat reste silencieux sur toute cette affaire. Ainsi, il n’a pas fait de déclaration officielle lorsque le consortium JKO Play a décidé de se retirer de la course à l’acquisition de Playtech. Aucune annonce ne semble non plus à l’ordre du jour quand aux possibilités que son offre soit finalement rejetée par les actionnaires.

Cette bataille acharnée pour la prise de contrôle de Playtech est une preuve supplémentaire de l’importance de ce logiciel sur le marché des jeux en ligne. Il est actif notamment dans l’univers du poker, des paris sportifs, des cartes à gratter et du casino.