Dans les Antilles françaises, il existe plusieurs casinos terrestres. Tous sont exploités par un seul et même opérateur, à savoir : le groupe Cogit. Depuis le début du 21ème siècle, celui-ci est également actif en métropole dans la partie ouest de la France.

A l’heure actuelle, il se classe derrière les groupes Barrière, Partouche, Joa et Tranchant à la cinquième position des opérateurs hexagonaux en termes de produit brut des jeux.

L’histoire du groupe Cogit : un développement entre Outre-mer et France métropolitaine

Tout a commencé en 1990 pour le groupe Cogit qui a été créé pour exploiter le Casino Les Trois-Ilets en Martinique. Au cours de cette décennie, il achète d’autres établissements de jeux situés dans les Antilles française : le Casino de Gosier tout d’abord puis le Casino de Saint-François en Guadeloupe. En 1997, il ouvre aussi le Casino Batelière-Plazza à Schœlcher en Martinique.

Au cours de ses premières années d’existence, la stratégie de cet opérateur était de privilégier une base géographique forte. Cela lui a permis de se développer petit à petit grâce à un travail de structuration en engageant des professionnels compétents et en privilégiant des directions fonctionnelles centralisées par exemple. Une fois que cette structuration solide était bien mise en place, le groupe Cogit a pu booster son développement en se lançant également sur le marché de la France métropolitaine.

Ce processus a débuté dès le tout début du 21ème siècle. En effet, l’opérateur a acquis le Casino de Cherbourg dans la Manche en 2001. Ensuite, il est devenu le propriétaire du Casino de Lacanau en Gironde et du Casino de Biscarrosse dans les Landes, au cours de l’année 2004. Enfin, il a également pris le contrôle du Casino de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée en 2008.

Toujours intéressé par l’Outre-mer, le groupe Cogit a également répondu à l’appel d’offres pour un casino à Cayenne en Guyane. C’est d’ailleurs lui qui a obtenu la délégation de service public en 2019. A l’origine, l’établissement de jeux devait ouvrir ses portes, au cours de l’année 2021. Cependant, suite à la pandémie mondiale de coronavirus Covid-19, le projet a été retardé.

Quelques chiffres au sujet du groupe Cogit

C’est Henri Ernoult qui est en ce moment à la tête du groupe Cogit. Ce dernier emploie plus de 400 personnes et opère 8 complexes de jeux en France que ce soit aux Antilles ou en France métropolitaine. Grâce à eux, il fait partie du top 5 des opérateurs de casinos terrestres de l’hexagone, en termes de produit brut des jeux. D’ailleurs, ils engrangent conjointement en moyenne plus de 88 millions d’euros chaque année.

Au total, les établissements du groupe Cogit proposent environ 875 machines à sous et 27 tables dédiées au jeu traditionnel. Cela leur permet d’accueillir à peu près 1,13 million de visiteurs tous les ans.

En plus du secteur des casinos terrestres, le groupe Cogit est également présent dans des activités associées. Il sert ainsi dans les 185 couverts et propose dans les 1 200 animations chaque année. Il est aussi actif dans le domaine de l’immobilier en développant divers projets. Là encore, cela peut être aussi bien en France métropolitaine qu’en Outre-mer.

FAQ sur le groupe Cogit

C’est un opérateur de casinos terrestres créé en 1990 qui est actif sur le marché français : en Métropole et en Outre-mer.

Les plus importants établissements de jeux du groupe Cogit en termes de produit brut des jeux sont le Casino de Gosier, le Casino Batelière-Plazza à Schœlcher et le Casino de Saint-François.

Le groupe Cogit est aussi actif dans la restauration, l’animation et l’immobilier.

Il y a plus de 400 personnes qui travaillent pour le groupe Cogit.

En moyenne, les casinos du groupe Cogit accueillent en moyenne dans les 1,13 million de joueurs tous les ans.